Merci de ta candidature. On voit très bien la manière de penser de ton personnage: je suis seul, personne me vois.J'ai des potes, CHARGEZ!!!!
Candidature bien pensée est rédigé. Tu me vera sur aion ce w-e à partir de Vendredi aprem.
a plus IG.

Altréa a écrit:

On voit très bien la manière de penser de ton personnage: je suis seul, personne me vois.J'ai des potes, CHARGEZ!!!!

Je n'aurai pas dit mieux...

Petite modification au niveau des métiers : j'ai gagné un grade en cuisine.

J'ai aussi eu l'occasion de discuter avec Naeisia qui m'a appris une chose fâcheuse : on ne peut maitriser qu'un seul métier. Je n'ai pas encore décider lequel monter en maitre et je déciderais ça le moment venu en fonction des besoins de mes alliés.

Bonsoir !

Candidature agréable à lire !

A bientôt IG !   

(un petit upgrade pour prendre en compte ma progression)

On peut dire ce qu'on veut, travailler ça coute cher. Mon entrainement à la cuisine et l'achat dune nouvelle stigma ont presque eut raison du contenu de ma bourse. Après avoir passé des examens bidons pour pouvoir accéder aux abysses, je décide donc d'utiliser les derniers kinah qui me reste pour me payer le voyage jusqu'à Morheim où aura lieu mon dernier examen. Après avoir réussi celui ci, je décide de ne pas retourner tout de suite dans les abysses, ma première expérience avec le portail dans la tombe de Zemurru m'a amplement suffi. Et dire qu'il y en a qui disent qu'Asmodae est une contrée hostile...

Je m’intéresse donc aux problèmes des citoyens de la forteresse de Morheim et commence à m'aventurer dans le ravin qui la jouxte. Après avoir récolté des peaux de Taiga et des fragments de cristal bleuté, je décide de retourner à la forteresse.
C'est alors que je tombe sur un de nos archers mal en point en train de subir les assauts d'une mage dégénérée. Me portant au secours du malheureux, je me fait attaquer à mon tour. Mais mes pouvoirs de guérison réduisent à néant les efforts de la magicienne qui dépitée et sentant le vent tourner, prend la fuite en direction du ravin. C'est en la voyant déployer ses ailes blanches que je comprit que je venais de faire ma première rencontre avec ces traitres d'élyséens. Mon compagnon et moi même décidons de nous replier jusqu'à la forteresse où nous informons Aegir de ce que nous avons vu. Celui ci me charge alors d'aller inspecter le canyon en me recommandant la plus grande prudence.
Je suis arrivée à descendre jusqu'à la rivière sans encombre, mais après m’être engagée dans le ravin menant à la foret, un archer ennemi apparait dans mon dos, me coupant toute retraite. Me voici donc obligée à combattre. Son attitude confiante au début se change rapidement en désarroi lorsqu'il se rend compte que ma capacité à soigner creuse un écart considérable entre nos états de santé. Il tente alors de prendre la fuite, mais trop tard et succombe à mes sortilèges.
J'avise alors un aplomb rocheux me donnant vu sur l'orée de la foret. J'aperçois alors un petit groupe d'élyséens sortant des sous bois. Étant consciente de mon incapacité à les défaire, je décide de retourner à la forteresse et de prévenir Aegir.
Celui ci me remercie pour ces informations et me conseille de rester à l'abri de la forteresse, le temps que nos patrouilles se débarrassent des intrus. L'inactivité ne me sciant guère, je finis par trouver un travail consistant à transportant des ressources et des messages aux colons de Brusthonin. Je décide donc de me rendre là bas.

Je ne m'attendais pas à voir une de nos contrées dans un tel état. Dès mon arrivée, je ne me suis pas sentie à l'aise : un camp de fortune et des colons tendus par le danger permanent qui règne en ces lieux. Après avoir remis ce que j'étais venu apporter, je trouve facilement plusieurs petits boulots d'extermination de monstres. Je me dirige donc vers les champs où ces vermines sévissent. Triste spectacle que celui qui s'offre à mes yeux : la terre est dévastée et les créatures qui rodent dans le coin ne font qu'ajouter du sinistre au tableau. Même la végétation est devenue folle. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je fut attaquer par des épis de mais ambulants. Quant aux rares légumes arrivant à pousser sur cette terre, leur couleur ne m'inspirent pas confiance : les feuilles des hortos poussant à Altgard arboraient un vert chatoyant, ici elles sont bleues, ou même tirent sur le violet.
Enfin en m'aventurant près de ce qui restent d'anciennes habitations, je me retrouve face à face avec ce qui restent des malheureux qui vivaient ici autrefois : des cadavres animés par quelque magie noire.

De retour au camp, après une dure journée à batailler ferme contre les horreurs habitant les lieux. J'eus la bonne surprise de retrouver une vieille connaissance que je n'avais plus revue depuis son ascension, la sorcière Ainev, presque une grande sœur pour moi.
Elle profite de la soirée pour m'expliquer un peu la situation à Brusthonin :
[Ainev]-Ici, les monstres pullulent. Pas seulement les bestioles que t'as pu croiser dans les champs et qui polluent la terre, mais aussi les morts dans les fermes.
[Erdezorn]-Ça j'avais eu l'occasion de le remarquer.
[Ainev]-Le problème, c'est que t'as beau en tuer, il en revient toujours d'autres. Il y a d'étranges forces à l’œuvre ici. L'autre jour j'ai affronté un spectre qui s'amusait à relever les zombis que j'avais déjà dégommé. Tant qu'on aura pas buté les responsables de ce désastre, on aura pas fini crois moi.
[Erdezorn]-Mais alors qu'est ce qu'on peut faire ?
[Ainev]-Pour le moment, t'as pas assez d'expérience pour t'aventurer plus à l'intérieur des terres. En revanche tu peux aider les colons en les protégeant lorsqu'ils se rendent récolter des matériaux dans ce qu'il reste des fermes ou alors tu peux aussi les récolter toi même ça éviteras de les mettre en danger. D'autant que les marchands payent bien le matos que tu peux récupérer. Moi et quelques autres, on s'occupe de cramer la masse pour éviter à la colonie d’être débordée. C'est dangereux mais on se marre bien et on est bien payés. Sinon t'as aussi quelques gisements de minéraux qui peuvent être intéressant dans le coin.
[Erdezorn]-C'est vrai, j'ai pu voir ce métal près des falaises. Il y en avait aussi à Morheim. *Elle sort un fragment de minerai de titane de son sac*
[Ainev]-C'est du titane. C'est plus solide que le fer, mais plus dur à forger. Si tu te démerdes pas trop mal avec le fer, tu pourras demander à un maitre forgeron de te montrer comment on l'utilise.

L'appel de la soupe nous interrompit. Je me mis en rang avec mon bol pour recevoir ma ration, pendant qu'Ainev allait préparer un feu de son coté , où elle et un petit groupe de guerriers commençaient à préparer des brochettes d'une viande qui me paraissait pour le moins suspecte.
-Pffff, encore de l'horto, se mit à râler le gars qui était devant moi.
[Ainev]-Si t'en as marre de la verdure, t'as qu'à venir avec nous on se fait des brochettes de porgus.
Qualifier ses hortos de verdure étaient à mon avis un peu présomptueux. j'aurais plutôt utilisé le terme bleuhure si celui ci avait existé...
-Chouette, vous avez trouvé ça où ? demanda le râleur, visiblement ravi et commençant à se diriger vers eux.
-Baah sur des porgus, lui répondit un des guerriers. Son expression en disait long sur l'évidence de cette information.
[Erdezorn]-Mais vous voulez parler des porgus qu'il y a dans les fermes là bas ? Ceux qui sont à moitié décomposé et bouffé par les vers ?
-Baaah ouais, me répondit le guerrier.
Le râleur s’arrêta et commença à reconsidérer un régime végétarien. Finalement les hortos, c'est pas si mauvais.
[Ainev]-Fais pas cette tête, c'est pas mauvais la viande bien faisandée.
[Erdezorn]-Ouais enfin là, elle a l'air un peu plus que faisandée...
-Et puis les vers et les insectes ça rajoute du gout, ajouta une archère en retirant sa brochette du feu.
Je décidai d’arrêter la conversation et de me concentrer sur la soupe d'horto qu'on venait de me servir. Celle ci avait un arrière gout bizarre qui me resta dans la bouche jusqu'au lendemain matin.

Le lendemain, je flânais dans le camp, n'étant pas très pressé de retourner dans les champs dévastés.
En discutant avec les responsables, j'appris que la colonie avait énormément besoin d'outil rudimentaire. Je pris sur moi de leur en fournir. Comme quoi, on peut très bien aider les gens sans avoir à mettre de vies en danger.
De retour à Pernon, je me mis à la tache et j'en profitai pour apprendre comment forger le titane. Hélas, comme dit au début, le travail ça coute cher et il fallait que je remonte au front pour remplir ma besace. Morheim envahi par les élyséens d'un coté, Brusthonin dévasté par la nécromancie de l'autre. Pour moi, le choix est fait : même si les élyséens sont des traitres et des imbéciles, ils ne s'attaquent pas à toute forme de vie sans raison et les nôtres ont quand même une forteresse bien protégée où se réfugier. Régler le problème des morts à Brusthonin me parait plus urgent, d'autant que nos forces sont mal installées là bas et que les colons luttent désespérément pour réhabiliter le territoire.

très belle candidature bien complète et fourni effectivement.

(Un petit update pour prendre en compte ma progression)

[Erdezorn]-COMBIEN ?
[Vendeur]-200 kinahs.
[Erdezorn]-Pour UNE feuille de Tecoma ? C'est un scandale
[Vendeur]-Ça fait quand même 200 kinah.
J'avais décidé d'essayer de fabriquer des parchemins afin de progresser dans le domaine de l'alchimie et éventuellement fournir une protection aux colons de Brushtonins lorsqu'ils partaient récolter des ressources en territoire hostile. Une fois de plus, ma bourse allait se faire considérablement alléger...
Je me mis à la tache, tout en grommelant des propos inaudibles sur la façon dont les grands lobbys commerciaux étouffent les petits artisans. Et une feuille de gâchée, une. Il faut que je me concentre. Ma table de travail me regardait avec un air d'ahuri, j'avais déjà vu des brax plus expressif. L'imbécile qui a décrété que cet établi d'alchimiste devait avoir des yeux devait être le même que celui qui fixait le prix de la feuille de tecoma. Et une deuxième feuille de gâchée, zut.

Finalement, j'ai quand même réussi à progresser. En passant par la grande place j’entendis le héraut dire que nous avions repoussé les élyséens à Morheim. Je décidai donc d'aller y faire un tour. J'en profiterai pour recueillir quelques denrées qui changeraient un peu des hortos suspects de Brushtonin.
J'explorai donc la foret, le domaine des spriggs, le désert et une région volcanique. J'aidais ceux que je croisais du mieux que je pouvais. J'ai eu à combattre toute sorte de bestioles et même des revenants élyséens. On pourra dire ce qu'on veut, les vivants sont quand même plus embêtants que les morts. Une fois mon sac rempli de denrées, je retournai à Brushtonin où la population me traita presque en héroïne lorsqu'ils virent les poissons, fruits et légumes que j'avais rapporté.

Lors du repas, Ainev vint me voir pour me proposer de rejoindre la battue qu'ils organisaient pour traquer le spectre releveur de morts. La ferme d'Havenjark était vaste et nous dûmes nous séparer pour couvrir plus de terrain. Alors que je progressais furtivement parmi les morts, l'un d'eux se glissa dans mon dos et m'attaqua par derrière. Je répliquai et me rendis compte qu'il était beaucoup plus solide que les autres morts. J'apprendrai par la suite qu'il s'agissait du fermier Havenjark. Le combat dura un moment, mes capacités de soin me permettant de tenir le coup. Tout à coup, quelque chose se mit à remuer sous ce qu'il restai de sa peau et le fermier explosa libérant une horde de vers répugnant qui se ruèrent sur moi. Je parvint à les retenir à distance avec mon bâton et ils décidèrent de s’intéresser à une cible plus accessible qui passait par là : un malheureux zombi qui visiblement n'avait pas l'air d’être gêné de se faire dévorer.

Je continuai mon chemin à travers les décombres et je finis par tomber sur le spectre que nous cherchions. Alors que j'étais cachée derrière un muret à évaluer la situation, je vis l'un de nos camarades lui foncer dessus en hurlant :
-Crève, saloperie !!!
Je sortit de ma cachette et allai lui prêter main forte. Le spectre décida malgré tout de nous affronter, mais il périt sous les coups du guerrier sans avoir vraiment réussi à nous entamer sérieusement, là encore grâce à mes soins.

Nous rentrâmes au campement avec la fierté du devoir accompli et je me demandai si j'allai finir par découvrir ce qui se tramait à Brushtonin.