Du haut de la rambarde qui surplombait le hall d'entrée du Temple du Savoir, Romanova était effectivement en train d'interpeller le Sage Cavalorn, lui demandant, de manière peu discrète, si les textes sur Elyséa présents au Temple étaient les seuls qu'il possédait.

Elle n'eu point sa réponse puisqu'elle fut à son tour interpellé par Altréa, bientôt rejoint par le Général, qui s'étaient rendus au Temple pour obtenir des informations.

Elle les rejoignit d'un gracieux bond par dessus la rambarde, se fit disputer par Cavalorn et put, finalement, se mettre au courant des dernières nouvelles.

Ainsi, le Général Soxat et Altréa lui expliquèrent tout ce qu'il s'était passé dans les moindres détails...L'attaque d'une horde de zombies contre les colons Elyséens et ce, malgré la présence des membres du Cercle juste à côté, la détermination à vaincre l'ennemi bien trop présente chez ces mêmes zombies et bien entendu, l'effroyable hurlement qui retentit à la fin du massacre.

Romanova était désormais aussi perplexe que ses deux autres compagnons.

Pourquoi et surtout, comment une telle attaque a pu avoir lieu ?

Romanova commençait à connaître le comportement de ces êtres animés uniquement par leur faim de chair fraîche. En effet, elle, ainsi que d'autres Daevas, avaient été appelé en renfort pour réduire la population de zombies qui ne cessait de s'accroître. Cependant, ses camarades furent bientôt mit hors-jeu suite à des assauts à répétition des morts-vivants. Sans compter le fait troublant que tous, furent hantés par les mêmes cauchemars, chaque nuits...

Toujours est-il qu'auparavant, ces êtres abominables n'avaient pas pour habitudes d'opérer en groupe organisé. Ils n'en avaient tout simplement pas l'intelligence.
Pourquoi donc cette illumination maintenant ?

Cela n'était pas le seul fait troublant. Un autre détails qui inquiétait grandement Romanova était l'acharnement des zombies contre les Elyséens, en particulier les Mages, Sorciers et autres Spiritualistes.

Tous ces agissements ne pouvaient êtres de simples coïncidences !
Quelqu'un doit tirer les ficelles dans l'ombre ! Mais qui ?

Les trois comparses se penchèrent sur la question et il en résultat le fait suivant :
cette mystérieuse personne doit, en premier lieu, être doté d'une prodigieuse puissance pour être capable de manipuler à sa guise autant de morts-vivants. En somme, l'individu doit être un Daeva, un Spiritualiste plus précisément; en raison de ses capacités de manipulations d'êtres démoniaques et esprits. Ce n'est pas tout : au vu de la fureur à l'encontre des Elyséens, le Spiritualiste doit être d'origine Asmodienne, peut être est-il question d'une vengeance raciale ?

La seule chose qui est sûre : c'est que le premier but de cet être malfaisant est de semer la terreur dans tous les esprits. Il a commencé en hantant les nuits des populations locales puis est venu ce cri. Un cri ignoble, déchirant les tympans d'après le Général.
Altréa, quant a elle, assure n'avoir rien entendu mise à part le sordide rire d'Hulrick, son démon intérieur. Hulrick l'aurait-il protégé ? Son rire aurait-il barricadé l'esprit d'Altréa empêchant ainsi toute intrusion ? Le démon ne donnera aucune réponse.

Altréa et Romanova tentèrent de comprendre quand le Général repensa à un élément.
Un détails inquiétant : si le Daeva manipulateur de démons est capables de tels actes, en est-il autant avec les démons mangeurs d'Ether qui sommeil dans les Daevas Assassins ?

Cette question jeta un froid. Altréa qui laissait la panique l'envahir à la seule idée de perdre le contrôle d'Hulrick fut ramener à la réalité par Romanova.

Aussi, il fut convenu avec l'accord du Général Soxat qu'Altréa ne devrait plus retourner à Brusthonin jusqu'à ce que cet élément n'est été éclairci.

Cette décision prise, Altréa parti dans ses appartement pour prendre un repos bien mérité.

Le Général et Romanova étaient encore au Temple du Savoir. Alors qu'ils s'apprêtaient eux aussi à prendre congé, Romanova posa une dernière question à son Général :

<< Dites...Qu'arriverait-il si...Si Altréa perdait le contrôle ? >>

Le lourd silence qui suivit signifiait que ni l'un ni l'autre n'avait envie de le découvrir...